À la veille de la Journée mondiale du réfugié et alors que les navetteurs traversaient à toute vitesse la Gare du Luxembourg du Grand-Duché, le HCR et l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) les ont sensibilisés à la cause des 60 millions de personnes déplacées à travers le monde.
Dara and Naleen are reunited with Merkhaz who arrived the previous day, and the group walk towards the reception centre for asylum seekers, in Ter Apel, Holland.
À l’aide d’une bannière conçue spécialement pour la Journée mondiale du réfugié et suspendue dans la gare, une action de sensibilisation a été mise en scène, sous l’égide du HCR, afin d’alerter les passants sur la situation critique des millions de personnes actuellement en fuite…des personnes bien semblables à celles traversant la gare, dont les principales préoccupations étaient également les études et le travail avant que la guerre et les persécutions ne les obligent à fuir leur domicile.
Afin de mieux souligner les efforts effectués par le Luxembourg à l’égard des réfugiés, le Député Adjoint de la Représentation Régionale du HCR, Paolo Artini et le Directeur de l’OLAI, Yves Piron étaient présents pour répondre aux questions du public sur la situation des réfugiés au Luxembourg et à travers le monde. L’arrivée de quelques réfugiés syriens réinstallés au Luxembourg a permis de donner vie aux histoires mises en exergue dans les brochures distribuées aux passants alors que les parents syriens regardaient avec fierté leurs enfants exprimer leur reconnaissance dans un français parfait. Ces familles représentent des familles comme la vôtre ou la nôtre, à cette différence près qu’elles ont dû fuir des conflits qu’elles n’ont pas souhaités.
Venus clôturer la journée sur une note réjouissante, ou plutôt sur une mélodie réjouissante, Robert Bodja et son groupe de musique composé de réfugiés africains rappelèrent la riche diversité que peuvent apporter les réfugiés au Luxembourg. Le rythme entraînant de leurs chants ouvrit le cœur et l’âme d’un public de tous âges et de tous horizons. Une preuve, s’il en fallait une, que les personnes qui vivent et travaillent au Luxembourg ont l’ouverture d’esprit nécessaire pour comprendre la situation des réfugiés.
Partager sur Facebook Partager sur Twitter
