Stateless, une nouvelle série poignante co-créée et produite par l’actrice, réalisatrice et ambassadrice de bonne volonté du HCR, se penche sur ce que signifie le fait de devoir quitter son foyer, d’abandonner son pays et de perdre son identité.
Nur Fatima, une réfugiée rohingya de 20 ans, et son fils d'un an dans le site de réfugiés de Nyapara. Ils sont arrivés à Nayapara via le poste frontière de Jadimara en mars 2018. © HCR/Hector Perez
La série Stateless a été co-créée et produite par Cate Blanchett. L’actrice et réalisatrice a été inspirée par son travail et ses expériences en tant qu’ambassadrice de bonne volonté du HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, et a imaginé cette série pour mettre en lumière ce que peut signifier la perte d’identité.
Le récit se concentre sur quatre étrangers dont les vies se rencontrent dans un centre de détention pour immigrés dans le désert australien. L’histoire principale est inspirée du cas réel d’un citoyen australien qui a été détenu illégalement en 2004.
La série entrelace des histoires personnelles, révélant un système aux prises avec ses contradictions en matière de gestion des frontières. La perte d’identité et de dignité constituent des thèmes centraux et les crises personnelles auxquelles les personnages sont confrontés sont exacerbées par leur détention.
« J’espère que Stateless saura susciter l’empathie. »
« J’espère que Stateless, un projet qui s’est développé indépendamment de mon travail avec le HCR mais qui réunit en fait deux parties de ma vie, saura susciter de l’empathie et de la compréhension à l’égard des réfugiés, en particulier ceux qui ont été et sont toujours en détention. »
« Nous vivons dans un monde où environ un pour cent de l’humanité est aujourd’hui déraciné à la suite de conflits ou de persécutions. Par le biais de Stateless, j’espère inciter les gens à repenser la manière dont ils répondent, et dont nous répondons tous, à la crise actuelle du déplacement. Pour que tout le monde comprenne ce que cela signifie de perdre sa maison, son pays, son identité. Pour amener les gens à faire preuve d’empathie et à poser des questions », a-t-elle expliqué.
La série utilise le terme d’apatride dans son sens poétique pour traiter de cette perte d’identité personnelle plutôt que dans un sens juridique.
Mais l’apatridie est une question qui préoccupe Cate Blanchett et qui fait également partie du mandat spécifique du HCR en tant qu’agence des Nations Unies.
« Sur le papier, les apatrides n’existent pas. »
En droit international, l’apatridie fait référence aux millions de personnes dans le monde qui ne sont reconnues comme citoyens par aucun pays. Cela a des conséquences désastreuses sur leur capacité à exercer leurs droits humains et à participer à la vie normale des sociétés dans lesquelles elles vivent.
Le HCR s’efforce de mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 par le biais de sa campagne #JEXISTE.
Dans un bref explicatif sur l’apatridie publié sur les médias sociaux du HCR, Cate Blanchett a déclaré : « La plupart des gens sont citoyens de quelque part. Nous avons des certificats de naissance, nous avons des passeports, des cartes d’identité. Mais sur le papier, les apatrides n’existent pas. Sans passeport ou carte d’identité, la liste des choses que les gens ne peuvent pas faire est sans fin : aller à l’école, voir un médecin, acheter une carte SIM, travailler légalement, ouvrir un compte bancaire, voyager, posséder une maison ou même se marier légalement. Et l’apatridie est partout. Elle existe dans des pays comme le vôtre ou le mien. »
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