Les conflits, les violences et les persécutions forcent un nombre croissant de civils à fuir leur maison.
La plupart d’entre eux restent dans leur propre pays ou fuient vers les pays voisins, pas vers l’Europe. Même si de moins en moins de personnes recherchent la sécurité en Europe, un trop grand nombre d’entre elles
meurent tragiquement en mer à la recherche d’un nouvel avenir. Les refoulements et les abus aux frontières terrestres
se poursuivent également et de nombreuses personnes en quête de protection ne peuvent pas entrer en Europe.
L’Union européenne (UE) peut jouer un rôle moteur dans la protection des réfugiés en Europe et dans le monde,
notamment en soutenant la mise en oeuvre du Pacte mondial sur les réfugiés. Ce nouvel accord mondial contribuera
à renforcer le soutien apporté aux pays où vivent la plupart des réfugiés. Il encourage également à partager plus
équitablement la responsabilité d’aider ceux qui sont forcés de fuir leur pays et de chercher refuge ailleurs.
Avec une réponse commune, les pays de l’UE peuvent gérer humainement et en toute sécurité les arrivées de personnes
d’une manière qui fonctionne à la fois pour les réfugiés et les communautés qui les accueillent. En soutenant des pays
situés en dehors de l’Europe, l’UE peut également réduire le nombre de voyages dangereux et aider à trouver des
possibilités à long terme pour les réfugiés de s’épanouir, et non pas uniquement de survivre.
Mieux protéger les réfugiés dans l’UE et dans le monde. Les membres du prochain Parlement Européen ont une opportunité essentielle de:
Toute personne fuyant un conflit, la violence et la persécution a le droit de rechercher la sécurité. Les demandeurs d’asile qui se trouvent aux frontières doivent dès lors pouvoir jouir d’un accès au territoire afin de demander l’asile. Les enfants ne devraient jamais être détenus, et les adultes ne doivent l’être qu’en dernier recours et pour une courte durée prédéfinie. Les droits de l’Homme s’appliquent à tous et doivent être respectés à tout moment.
Les personnes qui fuient des conflits, la violence et la persécution et qui arrivent dans l’UE doivent être rapidement identifiées pour pouvoir bénéficier de l’asile et du soutien dont elles ont besoin. Les personnes qui ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier de la protection internationale doivent également être rapidement identifiées et peuvent être renvoyées, dans la dignité et le respect de leurs droits fondamentaux.
Le devoir d’accueillir et d’héberger les personnes en quête de sécurité et d’asile peut être partagée de manière juste et pratique, par exemple en transférant des demandeurs d’asile de pays qui en reçoivent un grand nombre vers d’autres pays.
Avec des engagements prévisibles et plus importants des États de l’UE en faveur de la réinstallation et de nouvelles voies légales sûres, moins de personnes entreprendront des voyages dangereux pour rechercher la sécurité en Europe.
Trop de gens meurent en essayant de traverser la Méditerranée. Il faut donc davantage de capacités de recherche, de sauvetage et de ports sécurisés pour le débarquement en Europe et au-delà. Les pays de l’UE doivent se mettre d’accord sur les lieux où les personnes sauvées en mer peuvent débarquer en toute sécurité.
Les gens reconstruisent leur vie plus rapidement quand ils se sentent en sécurité, vivent dans des conditions décentes et peuvent jouir de leurs droits fondamentaux, notamment le droit à l’éducation. Lorsque l’opportunité leur en est donnée, les réfugiés s’intègrent et contribuent de manière importante à la société d’accueil.
L’aide européenne apportée aux pays du monde entier aidera les réfugiés à reconstruire leurs vies là où qu’ils se trouvent. Quand un avenir meilleur leur est proposé ailleurs, moins de gens essayeront de faire des voyages désespérés pour rejoindre l’Europe.
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