Du fait de l’insécurité actuelle dans la capitale libyenne, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a relocalisé le 10 avril plus de 150 réfugiés depuis le centre de détention d’Ain Zara au sud de Tripoli vers le centre du HCR pour le regroupement et le départ, dans une zone sûre située non loin.
Du fait de l’insécurité actuelle dans la capitale libyenne, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a relocalisé le 10 avril plus de 150 réfugiés depuis le centre de détention d’Ain Zara au sud de Tripoli vers le centre du HCR pour le regroupement et le départ, dans une zone sûre située non loin.
Le centre de détention d’Ain Zara a été affecté par de violents affrontements ces derniers jours. Les réfugiés ont fait part au HCR de leur peur et leur inquiétude pour leur sécurité, car des combats survenaient dans les environs, et il ne leur restait que très peu de vivres.
Le HCR a reçu des informations faisant état de situations similaires dans d’autres centres de détention et examine actuellement ces demandes.
Aujourd’hui, la relocalisation de réfugiés et de migrants détenus est la première effectuée par le HCR depuis l’escalade récente des violences.
Le HCR travaille en étroite collaboration avec les autorités et ses partenaires pour assurer la relocalisation des personnes vulnérables des centres de détention.
« En Libye, de nombreux réfugiés et migrants subissent des abus effroyables. Ils courent désormais également de sérieux risques et ne doivent pas être négligés dans les efforts visant à mettre tous les civils à l’abri du danger et à les relocaliser dans des endroits plus sûrs », a déclaré Matthew Brook, chef-adjoint de la mission du HCR en Libye.
Depuis l’éruption des combats dans la capitale libyenne, plus de 3400 Libyens ont été déplacés par les combats et beaucoup d’autres sont pris au piège dans les tirs croisés. Ils sont dans l’incapacité de fuir en quête de refuge.
Le HCR se joint à la communauté humanitaire pour exhorter au respect des obligations juridiques internationales afin d’assurer la sécurité de tous les civils et la sauvegarde de l’infrastructure civile, ainsi que de permettre un accès humanitaire complet, sûr, sans entrave et durable dans les zones touchées.
Dans le cadre de sa réponse à la crise d’urgence résultant de la violence actuelle, le HCR a également prépositionné du matériel de secours dans des endroits clés à Tripoli et Misrata, a renforcé ses services d’assistance téléphonique et assure la continuité de ses programmes d’assistance aux réfugiés et aux Libyens déplacés en milieu urbain.
Le HCR réitère sa position selon laquelle les conditions en Libye ne sont pas sûres pour les réfugiés et les migrants secourus ou interceptés en mer, et que ces personnes ne doivent pas y être renvoyées.
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