En collaboration avec le Flanders Fields Museum et le HCR, l’écrivain Marc De Bel présentait hier, à Ypres, son dernier livre intitulé « Ule ».
Devant deux salles de concert pleines d’enfants enthousiastes, leurs enseignants, ainsi que nombre d’adultes qui avaient fait le déplacement, l’écrivain relata le récit de cette jeune fille à peine âgée de 14 ans, dont la vie a été bouleversée par le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Pendant son exil, le personnage principal du récit échappera à une colonie de filles et entreprendra, seule, le long voyage de retour chez elle.
Basé sur le vécu de sa propre grand-mère, l’œuvre de De Bel décrit avec pudeur sa fuite vers la France et revient sur l’histoire des réfugiés belges en 1914, fortement similaire à la problématique actuelle des réfugiés dans le monde.
La guerre est intemporelle et liée indissociablement aux réfugiés, à la fuite, à l’abandon de leur foyer, à leur recherche de protection, à la reconstruction de leur vie. Les différents obstacles qui se sont dressés sur la route d’Ule doivent encore être surmontés par nombre de réfugiés d’aujourd’hui. Il s’agit de la peur, de la faim, de la violence, de la perte de l’ensemble de leurs biens et les abus en tous genres. Toutefois, si la guerre n’est que noirceur, elle draine parfois son lot d’événements plus positifs tels que la solidarité, l’amitié et la persévérance.
À cette occasion, le HCR, qui d’ores-et-déjà se réjouit du partenariat futur avec le Flanders Fields Museum, a pu dresser le parallèle entre le récit d’Ule et celui vécu actuellement, au quotidien, par des millions de réfugiés entre autres, en Syrie, en RD Congo, en Afghanistan, en Somalie ou encore au Mali.
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