L’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a longtemps exhorté les États, y compris la Belgique, et la société civile à œuvrer davantage au développement et à l’expansion de voies légales et sûres pour la protection des réfugiés.
Cela implique l’augmentation du nombre de réinstallations et des admissions humanitaires, le regroupement familial, l’octroi de visas d’études et de travail aux réfugiés.
Le nombre de migrants morts en tentant de traverser la Méditerranée a atteint un niveau record, a déclaré le HCR dans un communiqué le 25 octobre.
3740 personnes ont perdu la vie en 2016, soit à peine moins que les 3771 décès enregistrés en 2015. Ce nombre élevé de décès intervient alors que les personnes ont été, pourtant, nettement moins nombreuses à tenter la dangereuse traversée de la Méditerranée en 2016.
« C’est le pire bilan que nous ayons jamais connu », a déclaré Philippa Candler, Représentante Régionale adjointe du HCR pour l’Europe de l’Ouest. « Pour remédier à cette situation, il faut d’urgence, donner la priorité et accorder davantage d’attention au renforcement des voies légales (ex: octroi de visas humanitaires et réinstallation) afin d’assurer la protection des réfugiés ».
En l’absence de telles voies légales, les réfugiés qui fuient la violence et la persécution n’ont d’autre choix que de tenter la dangereuse traversée en mer et de recourir aux passeurs pour rejoindre l’Europe.
Le mandat principal du HCR est d’assurer la protection internationale des réfugiés dans le monde entier, tel qu’il est stipulé dans la Convention de Genève de 1951.
La Convention de Genève de 1951 définit les droits des réfugiés dans le pays d’accueil, y compris le principe de non-refoulement. La Convention n’empêche pas les États de mettre en place d’autres voies légales (telles que l’octroi de visas humanitaires ou la réinstallation) pour garantir la protection des réfugiés.
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