Lors de la conférence ministérielle d’annonce d’engagements sur la réinstallation et d’autres formes d’admission de réfugiés syriens – qui s’est déroulée à Genève aujourd’hui – la Belgique a officiellement annoncé qu’elle réinstallera 225 réfugiés syriens en 2015.
L’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) accueille favorablement l’intention de la Belgique de réinstaller davantage de réfugiés en réponse à un appel de meilleures solutions pour les réfugiés syriens.
Le HCR a appelé les Etats à fournir 100 000 places en 2015 et en 2016 avec une attention particulière pour les plus vulnérables. À ce jour, les pays européens ont offert 36 408 places de réinstallation et d‘autres formes d’admission aux réfugiés de Syrie.
Le HCR travaille en étroite collaboration avec les Etats afin de donner priorité aux réfugiés vulnérables tels que les femmes, les victimes de torture, les réfugiés ayant des besoins médicaux spécifiques ou souffrant d’un handicap, ceux qui sont menacés à cause de leur orientation sexuelle ou de leur genre, les réfugiés plus âgés et vulnérables ainsi que ceux qui nécessitent un regroupement familial.
« Les Syriens constituent actuellement la plus grande population de réfugiés dont s’occupe le HCR. En créant plus de places de réinstallation, la Belgique donne un signe de solidarité clair envers les pays voisins de la Syrie qui hébergent la part du lion de réfugiés syriens », dit Pascale Moreau, Représentante Régionale du HCR pour l’Europe de l’Ouest.
Après trois ans et demi de crise, plus de 3,2 millions de Syriens ont fui leur pays. Les conséquences de cet exode massif sur les pays voisins comme le Liban, la Jordanie et la Turquie sont énormes. L’impact de ce conflit sur l’Irak, où 2 millions de déplacés internes ont rejoint les 228 484 réfugiés syriens, est également très préoccupant.
« Nous espérons que les pays européens vont également faciliter activement le regroupement familial. Cela et d’autres formes d’admission basées sur des motifs humanitaires, le parrainage privé et l’usage de programmes tels que les visas de travail ou d’étudiant, qui sont des bouées de sauvetage pour des millions de Syriens. Ils vivent dans l’incertitude en attendant une solution », conclut Pascale Moreau.
Une fiche récapitulative sur la réinstallation et les autres formes d’admission pour les réfugiés syriens : ici
Faits et chiffres :
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