Personnes déplacées internes
Personnes déplacées internes
Les déplacés internes demeurent dans leur propre pays et sous la protection de leur gouvernement, quand bien même celui-ci serait la cause de leur déplacement. Ils trouvent refuge souvent dans des zones où il nous est difficile d'acheminer l'aide humanitaire et ces personnes comptent donc parmi les plus vulnérables au monde.
Selon le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC), environ millions de personnes étaient déplacées dans leur propre pays à la fin 2020 en raison de conflits armés, de violences généralisées ou de violations des droits de l'homme.
Le mandat du HCR consiste à protéger et à porter assistance à toute personne victime de déplacements forcés, notamment les déplacés internes. L'Agence a un rôle de coordination et d'exécution opérationnelle dans les situations de déplacement interne. Assurer la protection des déplacés internes pour éviter de nouveaux déplacements fait partie intégrante de notre action. Nous leur apportons également une assistance vitale tout en nous efforçant de trouver des solutions durables pour les communautés déplacées.
Coordination et travail avec les partenaires
Bien que nous travaillions avec d'autres agences humanitaires pour veiller à venir en aide à toutes les personnes en difficulté, nous intervenons tous au en vertu des mêmes principes qui sont définis dans les Orientations stratégiques du HCR 2017-2021.
La coordination de l'aide aux déplacés internes relève du principe de responsabilité sectorielle ou « cluster approach », chaque groupe sectoriel étant constitué d’agences qui collaborent pour assurer des prestations spécifiques, telles que la distribution d'abris, les soins de santé, la gestion des camps ou la protection des personnes.
Le HCR dirige le Groupe sur la protection internationale et partage la direction du Groupe mondial pour les abris avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ainsi que celle du Groupe mondial de coordination de la gestion des camps avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).