Partenaires sportifs
Partenaires sportifs
Le HCR se sert du potentiel unique des programmes et partenariats sportifs pour améliorer le sort des personnes déplacées et apatrides, ainsi que des communautés où elles vivent.
Le sport et les jeux sont pratiqués dans les environnements humanitaires depuis que le HCR travaille avec des personnes forcées de fuir les conflits ou les persécutions. Pendant longtemps, le sport a été considéré comme une distraction pour les jeunes plutôt que comme un outil positif de soutien des communautés déracinées.
Conscient de ce potentiel, le HCR s’est efforcé d’établir des partenariats, des programmes, des projets et des outils pour soutenir l’épanouissement, l’inclusion, la cohésion et le bien-être en société, en particulier des enfants, des adolescents et des jeunes, dans les contextes de déplacement. Cette réflexion a maintenant été concrétisée au paragraphe 44 du Pacte mondial sur les réfugiés, qui reconnaît le rôle important que le sport peut jouer dans « l’épanouissement, l’inclusion, la cohésion et le bien-être en société », en particulier pour les réfugiés, les enfants et les jeunes, ainsi que les personnes âgées et les personnes handicapées.
L’approche du HCR Sport pour la protection se fonde sur la capacité unique du sport de mobiliser activement et utilement les jeunes. Le sport et le jeu peuvent jouer un rôle central pour créer un cadre amusant et sûr qui aide les enfants et les jeunes à apprendre et grandir. Il peut aussi donner un espace où lutter contre les risques spécifiques qui menacent les enfants et les jeunes.
Au cours du Forum mondial sur les réfugiés 2019, plus de 80 entités – depuis des clubs locaux et des organisations de la société civile jusqu’à des États Membres de l’ONU et des fédérations sportives nationales et internationales – ont concrétisé leur volonté de bâtir un monde meilleur pour les réfugiés par le biais du sport et se sont engagées à soutenir un accès élargi et une participation des communautés déracinées à tous les niveaux.
Donner aux réfugiés la possibilité de participer à des sports d’élite peut être un moyen efficace de démontrer que, quand ils en ont la possibilité, ils peuvent concourir au plus haut niveau. En 2020, 29 athlètes réfugiés ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo et six aux Jeux paralympiques.
Le HCR s’emploie à inclure la protection et le développement des réfugiés dans les accords sportifs internationaux comme le Plan d’action de Kazan, et des groupes tels que le Groupe de travail à composition non-limitée concernant les indicateurs modèles sur le sport et les objectifs de développement durable, ainsi qu’avec un travail englobant l’ensemble du système des Nations Unies.